Initiative pour un Dialogue National

Publié le par Mauritanie Plus

 Communiqué de Presse

 

Sous le titre de  Pétition nationale pour la sauvegarde de la Mauritanie, les membres de notre  Initiative pour un Dialogue National Inclusif ont lancé le 19  février  2009 un Appel aux parties prenantes à la Crise politique et institutionnelle en vue d’instaurer un dialogue pour trouver  une issue consensuelle qui éviterait à notre pays les affres de la division et de l’instabilité qui menacent l’entité nationale dans sa globalité.

Cet  Appel a rencontré une large adhésion auprès de l’opinion publique nationale. Il a été signé par plusieurs centaines de cadres issus de toutes les communautés nationales le souhait ardent de tous les signataires de cette pétition,  qui  exprime le sentiment de la majorité silencieuse du peuple mauritanien, était et demeure de voir les parties prenantes s’asseoir autour d’une table, placer l’intérêt de la Mauritanie au-dessus des ambitions personnelles et des intérêts partisans pour trouver une solution à cette crise.

Forts de cette légitimité et convaincus d’œuvrer dans l’intérêt national, des membres de notre Initiative ont entrepris d’intenses contacts exploratoires avec les leaders de toutes les forces politiques en vue de créer les conditions favorables à l’instauration de ce Dialogue mauritano mauritanien qui aurait l’avantage de laver notre « linge sale » en famille.

 A l’issue de ces contacts,  qu’elle a  jugés globalement positifs,  voire prometteurs, à la notable exception du Haut Conseil d’Etat dont les portes nous sont demeurées fermées, notre Initiative a élaboré un document qu’elle a transmis à toutes les parties prenantes, sous forme d’une Ebauche pouvant servir de base de  discussion à un Dialogue National.

Deux semaines durant, les membres de notre groupe ont alors engagé un nouveau  round pour concrétiser les promesses en invitant les Parties prenantes à un Dîner-débat que nous espérions être le prélude à ce Dialogue inclusif tant souhaité au niveau national et réclamé par toutes les résolutions issues du Groupe de contact mis en place par les partenaires de la  Communauté internationale impliqués dans la recherche d’une solution à la Crise dans notre Pays. 

Malheureusement, force est de constater que tous les efforts ainsi déployés par notre coordination auprès des  différents protagoniste à quelques exceptions prés, n’ ont pu aboutir devant la fuite en avant de la plupart des  leaders de la classe politique dés qu’il s’est agi d’unir le geste à la parole. Comme si notre classe politique, pour des raisons sans doutes divers, trouvait son compte dans le statu quo ou la perpétuation de cette crise dont elle ne semble pas souffrir autant que l’immense majorité de nos compatriotes.

Notre déception est d’autant plus grande que les principaux acteurs nationaux de cette crise affichent une réelle de prédisposition pour le Dialogue sous l’égide des médiateurs étrangers, comme s’ils avaient depuis le début de cette crise, définitivement renoncé à croire et encore moins à accepter toute médiation nationale. 

Huit mois après le coup d’état, cette attitude attentiste où chacune des parties  espérait faire valider sa position par  tel pays ou telle organisation internationale, n’a permis d’enregistrer aucune avancée. Au contraire,  les sanctions tant redoutées commencent à tomber au dehors, les unes après les autres, pendant que le pays s’oriente vers l’organisation contestée d’une élection présidentielle menée à la hussarde par les uns et fermement  menacée de boycott par les autres.

Face à cette situation de blocage, notre Initiative est au regret de constater, non sans amertume :

·         Qu’après deux mois d’intenses efforts ses appels au Dialogue n’ont pas été écoutés  par les Parties prenantes ;

 

·         Que ces parties prenantes et en particulier le HCE actuel détenteur du pouvoir doivent assumer devant l’histoire la responsabilité des conséquences de cette situation pour la stabilité du Pays et des souffrances qu’elle impose à nos innocentes populations.

 

-Elle exprime sa conviction profonde que seules des élections présidentielles organisées à la suite d’un consensus nationale peuvent constituer une solution à l’actuelle crise ;

 

Elle engage tous les protagonistes et l’ensemble des acteurs politiques à se ressaisir pendant qu’il est encore temps pour sauver le pays des risques majeurs qui le  menacent dans sa pérennité.

 

 

 

Nouakchott,  Samedi 25 Avril 2009

 

 

                                                                                                                    Groupe Contact Media

 

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